mardi 23 mai 2017

Un p'tit jeu ?

Et si on jouait pendant ce Tour de France ?

Voici un petit jeu que je viens d'inventer et qui devrait vous plaire. Il s'agirait de vous creuser les méninges (ou d'aller voir dans un dictionnaire) pour me proposer un mot ou une expression bien typiques, ou désuets, ou pleins de bon sens du terroir, ou bobos, ou djeunes, ou jolis, ou pédants, ou argotiques, ou absurdes, ou historiques ou... tout ce qui vous fera palpiter le coeur.

Vous me les proposez en commentaire de cet article, avec leur définition, pour que tout le monde puisse les lire. J'en ferai une liste que je consulterai au quotidien, avant de me mettre à l'écriture du blog. Grâce à ma petite bière de fin d'après-midi, activatrice de neurones, je m'engage à incorporer chacune de vos trouvailles avec fluidité et le plus naturellement possible dans mes compte rendus journaliers.

Pour que le jeu soit intéressant, il faut qu'on arrive au moins à 60 propositions, mais s'il y en a plus, c'est encore plus stimulant ! Vous pouvez faire plusieurs propositions.

Date limite d'envoi : le 30 juin. J'aurai 60 jours pour rendre ma copie complète.

J'en frétille déjà !

lundi 15 mai 2017

Santé !


C'est un vrai marathon de la médecine, ces derniers temps ! Histoire de mettre toutes les chances de mon côté, je cours d'un spécialiste à l'autre pour m'assurer qu'aucune micro-bêbête n'a colonisé mon organisme pendant que j'avais le dos tourné.

Oto-rhino, gynéco, ophtalmo, pneumologue : FAIT
Cardiologue (test à l'effort), dentiste (50 000 visites environ) : A FAIRE

C'est le dentiste qui remporte la palme. J'y allais pèpère pour d'éventuelles caries et un petit détartrage, et il m'annonce 10 jours d'antibiotiques pour des germes dans les gencives avant de commencer quoi que ce soit sur mes mâchoires. Je sens que nous allons nouer une relation forte et durable. C'est un dentiste chevronné, qui a pris ma bouche et mon porte-monnaie en grande affection. Cher homme...

Et bien sûr, quelques semaines avant mon départ, la traditionnelle analyse de sang, qui me donnera de précieuses indications sur d'éventuelles carences.

Dans la foulée, je me renseigne sur les assurances obsèques : les voitures et les camions sont la seule chose que je ne maîtrise pas. Ah oui, et les tunnels aussi...



dimanche 14 mai 2017

Bagages

Les bagages sont arrivés !



Bikepacking de la arque Fairweather

Bon d'accord, tout est un peu de guingois et mou du genou. Il faudrait que les sacoches soient bien remplies pour avoir l'allure sportive et être faciles à fixer au vélo. Mais c'est déjà une approche.

Premières impressions :

* Le volume général semble incroyablement petit. Mais c'était le but.

* Dans la sacoche arrière, j'ai pu mettre une polaire et une veste de pluie fine (pas la pluie, la veste). Le tout bien rangé, je pourrai peut-être faire tenir le pantalon de pluie, mais pas plus. Il va falloir jouer serré - c'est le cas de le dire - pour emporter le strict minimum. Une fois remplie dans les règles de l'art, cette sacoche devrait se dresser fièrement et virilement plus haut que la selle. Il faudra donc pencher piteusement le vélo pour pouvoir l'enfourcher.

* Par manque d'habitude sans doute, j'ai bien bataillé pour fixer tout ce bazar au vélo. L'avant et l'arrière sont particulièrement vicieux dans leur système d'attache et ont nécessité de faire appel au charmant vélociste de Lit-et-Mixe, curieux de connaître ce nouveau matériel. Espérons que je ne perdrai pas une heure chaque matin à m'échiner là-dessus.

* La petite sacoche de cadre, celle du dessous, semble très pratique pour ranger le plus lourd - centre de gravité, centre de gravité ! - le matériel de réparation, l'huile et la chambre à air de secours. En parlant de matériel, mon conseiller technique m'a habilement délestée de tout le matériel inutile, tout en m'apprenant l'usage des outils essentiels, lors d'un cours accéléré de réparation de crevaison, réglage de freins, changement de patins et surtout réparation de chaîne. Sur route, je ne rencontrerai pas les gentils randonneurs des pistes cyclables qui vous dépannent sous la pluie avec le sourire.

* La grande sacoche de cadre sera parfaite pour ranger quelques vêtements et le stock de cartes papier montrées dans l'article précédent. La carte du jour sera visible sur le dessus de la sacoche avant, protégée par un plastique transparent.

* On notera un espace vide entre les 2 sacoches de cadre et le cadre. Hé oui, vous avez deviné, c'est l'espace réservé pour le deuxième bidon, avec attaches appropriées. Le premier bidon étant prévu dans un porte-bidon attaché à la potence.

* Je craignais une gêne au pédalage avec toute cette bagagerie entre les jambes, mais non : le tout est tellement mince qu'on n'a qu'une gêne visuelle, à laquelle il devrait être facile de s'habituer. Et surtout, les bagages me protégeront de la pluie et de la boue aussi bien que des garde-boue.

Pour finir sur une note printanière, voici la photo du massif de fleurs caché par le vélo. Il était vexé, alors j'obtempère. Faut dire qu'il est somptueux.




mardi 2 mai 2017

C'est comme si c'était fait...

Voilà à quoi je me suis occupée ces derniers jours :

Les photocopies du tracé de mon tour de France


Le travail consistait à identifier le trajet sur mon atlas routier, à photocopier les pages concernées, marquer les points de passage et les points de contrôle d'une couleur différente (pour ne pas oublier de faire tamponner mon carnet de contrôle), puis dégraisser chaque page de toutes les parties inutiles (elles sont  au centre), histoire d'alléger le vélo. Chaque feuille est numérotée, pour les cas de coups de vent malencontreux. 

Partant de Léon vers le Nord, le premier col du parcours est le col de Donon (Bas-Rhin) et la feuille qui le concerne porte le n° 45. Ce qui veut dire que j'aurai déjà jeté 44 feuilles lorsque j'aborderai ce premier col ! J'envisage même, pourquoi pas, de les dédicacer à tous les nouveaux amis que je ne manquerai pas de me faire sur la route. 

Notez que les feuilles se chevauchent beaucoup. Si je les avais alignées en suivant le parcours, il aurait fallu une surface triple. C'est bien simple, l'étude et la manipulation des ces 74 feuillets m'a coupé le souffle et les jambes. C'est comme si j'avais déjà fait la course par anticipation !

J'ai pu toucher du doigt le fait que je devrai fréquenter les grandes routes, beaucoup de départementales à grande circulation, mais aussi des petites routes oubliées et des routes vertes (ah, les Pyrénées !). Le col du Tourmalet est le seul indiqué "dangereux". Heureusement, j'ai tout ce qu'il faut, le casque, le gilet fluo, le drapeau orange, l'écarteur. Et bien sûr, je suis devenue experte en "roulage" à l'extrême bord de route et en descente prudente (pas plus de 30 km/h sur route tranquille). Sur route à grande circulation, il est important de s'arrêter souvent, histoire de calmer le fracas et la peur.

Bref, ce voyage semble devoir réunir certaines caractéristiques du voyage sur le Danube (beaucoup de routes vertes) et de mon premier tour de France (uniquement des routes et beaucoup de traversées de villes). Avec une moyenne de 80 km par jour et 51 cols, je n'aurai pas un instant pour rêvasser, avoir des états d'âme, admirer le paysage, sans parler de faire des siestes ou tomber malade. 

On est pro ou on ne l'est pas et je veux ma médaille !