16 août - Pont de Roide - Morteau
Il fallait bien la perspective d'une saucisse de Morteau pour ne pas se laisser aller au désespoir sur cette étape.
Au début, tout se passe bien. Des descentes succèdent harmonieusement aux montées, il fait beau et frais, la vie est belle. Et soudain, à St Hippolyte, l'horreur. Vous pouvez vérifier le trajet en coupe sur Google Maps. 8 km de montée raide ininterrompue, en plein soleil et au milieu des voitures et camions en folie. Mes chaussures étant mouillées et pas du tout conçues pour la marche, voir ci-dessous l'état de mes pieds. Je claudique comme un pèlerin débutant. Et je ne vous dis pas l'état de mon postérieur, rougi et enflé par les frottements humides. Une misère.
On arrive à Morteau par une descente vertigineuse à l'hôtel des Montagnards, où l'accueil bon enfant vous fait oublier tous vos tracas. J'empapillotte chaque orteil blessé dans un pansement propre, me précipite à La Guimbarde, le bar branché du coin, puis dans un petit restau de cuisine locale, où je me fais servir une saucisse de Morteau à la cancoillotte avec des pommes de terre sautées. AAAaaaaaaahhhh ! Je me sens chez moi...
Ouille ouille heureusement que la saucisse était à l'arrivée!
RépondreSupprimerJe te trouve vraiment courageuse, que dis-je, eroique ! meme si la Morteau en vaut le coup.
J'espère que tu trouvera toujours "saucisses à ton pied" aussi bonnes à tes prochaines étapes.
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Quelques fleurs pour t'encourager.
Bisous.
Saucisse à mon pied hihihi ! Je crois que je vais plutôt me chercher des soquettes avant que mes orteils ne soient transformés en saucisses grillées.
SupprimerDommage que les fleurs terminent en point d'interrogation :-(
RépondreSupprimerSainte Chantal de Morteau. A vécu au 16eme siècle. On la prie pour les ampoules (pas les saintes ampoules) mais les ampoules aux pieds.
RépondreSupprimerA fini grillée,sans l'accompagnement de potatoes, mais frite a l'huile...
Bon bien sûre ce n'est pas vrai.
Mais comme sur le chemin de saint Jacques, ont par voir des paysages et ont fini par visiter ses pieds...
Je vois sur cette magnifique photo, un réel coup de main. Le sparadrap parfaitement bien mis en place... il y a l'expérience la dessous.
Vive le sport.
Ps : et Valentin comment va t'il ? :-):-) :-)
L'imagination de Charlemagne est en surchauffe ! De grâce, calmez-le !
SupprimerAujourd'hui, je n'ai plus que 3 sparadraps donc tout va bien. Valentin ? Je crois qu'il aime bien les alternances de marche et de roulage, il ne se plaint plus de rien...
Valentin a les pneus enrubannés lui aussi ou bien a-t-il tenu fièrement le coup sur ce circuit de folie ! Je reconnais que le repas du coin a dû te remonter le moral et bientôt ce sera tartiflette et fondue pour le bonheur du pèlerin (ou de la pélerine !!! en cas de pluie !) Allez, hop la comme disent les Alsaciens hauts les coeurs ma Talou !
RépondreSupprimerValentin aimé le Jura, on est faits l'un pour l'autre ! Vivement la tartiflette !
SupprimerEh bien je vois que la combinaison charcuterie, patates et fromage semble exister dans toutes les régions montagneuses !
RépondreSupprimerBravo pour avoir survécu aux kilomètres de montée, il m'aurait fallu boire beaucoup d'eau pour compenser mes larmes de désespoir, à ta place.
Je suis de retour à New York depuis mardi, après être tombée par hasard sur Nicolas au centre de Bruxelles lundi pendant mon dernier jour de visite ! J'étais tranquillement en train de me promener dans les galeries de la Reine quand j'entends "Noémie ?", et en me retournant, vois Nicolas et Ambre, en vacances en Belgique eux aussi ! On a déjeuné ensemble, on a continué à se promener, puis ils sont rentrés à Louvain en train. Incroyable !
Voilà donc où avait disparu Nicolas ! Ainsi donc il revient à ses premières amours. Incroyable que vous vous soyez rencontrés là !
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