dimanche 2 juillet 2017

Anges gardiens

2 juillet - Mios - Vendays Montalivet

Premier jour de soleil. Je pars le cœur en fête et le bagage mince, et roule au milieu des belles villas arcachonnaises. Sur une piste, j'entends  sous mes pieds un craquement de plastique  : c'est le cale-pied qui s'est fait la malle sur le talus. Ma bonne étoile s'arrête, en la personne d'un coureur du méme
Tour de France ! Incroyable... Nous ne nous serions sûrement pas rencontrés sans ce cale-pied. Il fait 200 km par jour en terrain plat et 130 en montagne,  et en plus, il prend le temps de dépanner les sirènes échouées ! Et il traîne une remorque !

Il me passe quelques  tuyaux, genre les cols les plus difficiles : La Bonnette dans les Alpes et  le Lautaret dans les Pyrénées. Il avoue même avoir terminé la Bonnette à pied.

À l'hôtel, à peine attablée devant mon incontournable Leffe, je suis rejointe  par Jean, un Québécois à l'humour ravageur et aux connaissances inépuisables. Il est stupéfait par mon équipement et par ma moyenne journalière. Mais il m'aide à baisser ma selle pour éviter les douleurs dans les jambes et les genoux. Si ce n'était la fatigue du pédalage,  nous serions encore en train de discuter,  je pense...

Mon troisième ange, c'est le patron de l'hôtel, qui passe une demi-heure à chercher la bonne vis et le bon boulon dans sa boîte à outils pour fixer le cale-pied qui a encore sauté. Je vous le dis, il y a du bon dans l'humanité !

5 commentaires:

  1. tu sais les anges peuvent prendre toutes le formes... même celle d'un cycliste ou d'un patron d'hotel... ce qui rend le voyage encore plus intéressant !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Plus d'ange gardien depuis, ça veut dire pas de catastrophe !

      Supprimer
    2. Plus d'ange gardien depuis, ça veut dire pas de catastrophe !

      Supprimer
  2. Je reprends le clavier pour te faire de gros mimisss et te souhaiter une bonne nuit réparatrice

    RépondreSupprimer