mercredi 22 février 2017

En route vers le professionnalisme...

Le projet prend corps ! Ce carnet officialise ma participation au Tour de France cyclotouristique de l'US Métro.



Couverture du carnet de route



Notez que je n'ai pas été obligée de m'affilier à un club cycliste.
Pas besoin de me tuer à essayer de suivre un peloton 
sur route glissante par une journée pluvieuse de printemps...



Mes pensées les plus intimes dans un carnet ?
Non ! Elles seront pour le blog !




A bientôt pour l'itinéraire détaillé !





samedi 11 février 2017

Bikepacking

Mon nouveau credo en matière de voyage vélo, c'est le backpacking. Voici sa définition sur le site Bike Café (un beau concept aussi, le bike café...)

Le bikepacking est au vélo ce que le sac à dos (backpacking) est à la rando. Cette façon d’accrocher son bagage directement sur son vélo n’est pas nouvelle, puisqu’elle est née en 2000 aux USA. Le bikepacking arrive chez nous, porté par le développement de la randonnée légère de longue durée à vélo. On peut comparer cette tendance au « fast hiking » en randonnée à pied (je vais me faire tuer par certains lecteurs avec tous ces anglicismes), qui consiste à emporter un faible volume (35 – 40 litres maxi) sur le dos.
Un minimalisme, proche d’une certaine philosophie du voyage, parfaitement assumé par ses pratiquants, pour aller plus vite et plus loin, tout en offrant une certaine autonomie. Ce nouveau « randonneur » sur deux roues, appréciera ces bagages modulaires et adaptables qui respectent l’aspect visuel et la manoeuvrabilité de sa monture.
Voici à quoi ressemblera mon vélo équipé de ces sacoches accrochées directement au vélo, sans porte-bagages.



Pas de porte-bagages, plus besoin de garde-boue, ce sont les sacs qui en tiennent lieu (de garde-boue). Le poids est diminué de 60 % par rapport à des sacoches classiques, et par rapport à une remorque*, n'en parlons même pas ! Le volume de bagages est en moyenne de 30 à 40 litres, au lieu de mon sac de 80 litres, sans compter la machine à respirer et la sacoche avant. 

Ma vie va être transformée ! Je prendrai quand même un petit sac à dos léger en nylon, histoire de ne pas renoncer complètement aux tomates et fruits frais achetés en route pour le déjeuner, qui seraient écrabouillés dans ces bagages condensés.

Une seule crainte : le centre de gravité est beaucoup plus haut qu'avec la remorque. Il faudra un peu d'entraînement et d'habitude pour garder l'équilibre en toutes circonstances, principalement dans les descentes. Mais je ne suis pas casse-cou et 30 km/h, c'est déjà très osé pour moi !




* Attention, la remorque était parfaite pour un trajet en camping sur pistes plates - le long des fleuves, entre Saint-Nazaire et la Mer Noire ! L'asssociation Fahradmanufaktur/Mule, autrement dit Yin et Yang, m'a donné entière satisfaction. Nous formions un trio de rêve, le vent d'Ouest nous faisait glisser dans une union parfaite vers notre but commun. 




lundi 6 février 2017

samedi 4 février 2017

Mais c'est quoi, cette histoire ?

Il y a 2 ans, je reçois chez moi un jeune Warmshower (réseau d'accueil entre cyclistes), et de quoi parlons-nous toute la soirée ? De vélo, évidemment ! Histoires de voyages, comparaison de nos matériels comme toujours, mais aussi les courses qu'il avait faites récemment. Et c'est ainsi que j'ai découvert l'existence du Tour de France organisé par l'US Métro de Paris, une association sportive qui remonte à 1928.

Je me suis tout de suite enflammée pour le concept de ce Tour de France sans classement, "dans la plus pure tradition amateur, uniquement pour le sport", comme il est écrit dans le carnet de route des participants. Il était fait pour moi : un parcours de 4800 km comprenant 51 cols, que l'on peut faire en 30 jours si on est un champion avide de performance,  ou en 60 jours si on - c'est-à-dire moi - ne veut pas se retrouver les bras en croix, incrusté(e) dans le goudron dans la montée du col du Tourmalet (à condition d'être arrivé jusque-là).

J'ai fantasmé quelque temps là-dessus, et puis j'ai réfléchi : pas question de se lancer dans l'aventure avec ma randonneuse de 2013-2015. Trop lourde. Plus question non plus de remorque, qui rajoute 6 kg aux bagages et vous plombe dans les montées. Je les ai donc vendues et j'ai acheté un vélo basique de 11 kg - au lieu de 16 - chez GIANT.

Déjà 11 kg en moins. Mais amaigrissement insuffisant pour grimper autant de cols. Il fallait trouver autre chose. Et pourquoi ne pas oublier le camping  - tente, duvet, matelas, camping-gaz, popotte - et dormir dans de petits hôtels bon marché ? L'idée était bonne, oui, sauf qu'elle était hors de portée de ma bourse. Ben oui : en moyenne 50 €/nuit x 60 nuits = 3000 €. Des soucis financiers se sont invités entre-temps, et j'ai renvoyé le projet à des jours meilleurs...

Or, un beau jour de décembre 2016, je reçois l'appel d'un ami, le Dr Sapène, pneumologue à Bordeaux, et président d'Alliance Apnées du Sommeil, qui me demande où j'en suis de mon projet de tour de France. La voix chevrotante, je lui avoue avoir renoncé pour des raisons financières. Il me répond aussitôt : "Ah mais non, vous ne pouvez pas, il faut que vous le fassiez ! Combien vous faut-il ?" Je lui énonce avec ménagement le budget hébergement ci-dessus et c'est alors qu'il me fait cette réponse stupéfiante : "On va vous trouver ça. Ne vous inquiétez pas !" Et quelques jours plus tard, je reçois un message de Laurent Caquelin, directeur commercial de RESMED, mon fabricant de matériel pour les apnées du sommeil, m'informant que Resmed serait prêt à financer mes hébergements pendant mon Tour de France (voir page "Sponsors"). Merci, chers bienfaiteurs !

YEAP ! Milagro ! Il n'y a plus qu'à pédaler, la jambe légère et la bouche pleine de joyeux ramages...

Fin de l'année 2016 dans l'euphorie. Dans un moment d'égarement, je me promets même de (re)publier en illustration de la page "Sponsors" ma photo avec ce masque tellement seyant contre les apnées. Ce dispositif nocturne sans lequel je ne pourrais pas envisager mes folles expéditions...