Premier émoi : Douarnenez, pour sa lumière très particulière, même par temps pluvieux, pour son animation, son relief (à pied), son port. C'est là que Valentin a été baptisé par Lauriane.
Les caps Gris-Nez et Blanc-Nez : et pourtant, c'était par une journée de pluie pénétrante. Mais la luminosité laissait voir la mer, les contours de la côte, reliefs et épaulements. J'étais dans la carte Vidal-Lablache de mon enfance.
Les "crêtes ardennaises" : intense jouissance cyclistique de pouvoir monter des côtes avec l'élan de la descente, aidée de quelques coups de pédale bien ajustés. On se sent un vrai champion.
Kaysersberg : encore dans la déception des Vosges, je suis entrée par surprise dans cette petite ville de livre d'images, posée là comme pour me consoler. Elle est presque trop belle pour être vraie.
Et bien sûr, le Doubs et la Petite Montagne du Jura. J'en ai déjà beaucoup parlé, mais il faut le redire : ces paysages sont un enchantement pour les yeux, les oreilles, le nez et les mollets (sans parler de l'âme). Ils m'ont lavée de toutes les souffrances et frustrations du voyage et ont mis à celui-ci un point final parfait.
Tu nous fais rêver.
RépondreSupprimerAvec toi la vie est si belle. Et tous ces souvenirs que tu gardes dans ta mémoire adossés a ton effort physique,
pour chaque petit coin de France que tu as si durement mérité !
J'ai beaucoup aimé dans le message précédent, la mesure que tu fais entre plaisir et souffrance sur le vélo et ce qu'il apporte.
Charlemgne
Oui, j'essaye juste de ne pas aller jusqu'au plaisir de souffrir ☺
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