lundi 7 août 2017

Paix, silence et repos

6 août - Étain - Pont-à-Mousson

Après une journée de montées et descentes, voici Pont-à-Mousson. Pour moi, Pont à Mousson, ce n'était que les plaques d'égout en fonte et les Mussipontains, et voilà que je découvre une petite ville tranquille et ensoleillée, allongée voluptueusement au bord de la Moselle toute bleue, où passent les teuf-teuf assourdis des bateaux.

Et puis l'Abbaye des Prémontrés, où je dors ce soir. Immense, une ville dans la ville. Il n'y a plus de Prémontrés ici depuis la Révolution et l'Abbaye a été détruite pendant la guerre, puis reconstruite et transformée en centre culturel et en hôtel (luxueux). Il y a tellement de beauté et d'harmonie dans ce lieu que je sais tout de suite que je vais m'y arrêter. Jardins immenses au bord de la Moselle, exposition de peinture, église, réfectoire, escaliers, silence, tout est magnifique et donne envie de déambuler en rêvant.

J'apprends en lisant les panneaux que les Prémontrés existent toujours, notamment à Leffe et à Grimbergen et que leur devise est : "Prêts à toute œuvre pour le bien". La bière en est une, c'est évident.

D'ailleurs, ce soir, je vais célébrer mes retrouvailles avec Rose-Marie et Joss, qui habitent la région et qui ont fait 210 km pour me voir !!! Quand on pense qu'ils habitent près de Launois sur Vence où je suis passée il y a 3 jours ! Il eût suffi que je le susse...

2 commentaires:

  1. Hauts les coeurs!
    Du soleil, des amis, une ville d'histoire et d'arts. De la bière fraîche sans consignes... voici un paradis a sirènes.
    Chantal profitez bien de votre jour de repos.
    J'y pensais hier, et commençais à croire que les 60 étapes étaient 60 jours.
    Et sur vos parcours sur compostelle aviez vous pris des jours de repos ?

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  2. J'en profite à fond. Voir le temps passer est un vrai luxe. Avoir tout son linge propre aussi, et des chaussures puantes transformées en oasis de fraîcheur, c'est le pied !
    Oui, normalement, je n'ai pas le temps de m'arrêter, mais je le prends pour reposer la machine et ne pas risquer le burn out pédalistique.
    Pour Compostelle, j'avais fait tout le parcours en 52 jours depuis Le Puy, sans m'arrêter, de peur de perdre la motivation. Mais il y avait moins d'auberges et on devait faire de plus longues étapes. Et puis, mon boss m'attendait...

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