17 août - Morteau - Malbuisson
Aujourd'hui, pour rejoindre Pontarlier, il y a une route parallèle à la départementale de la mort. C'est la route des Gras. Comment, vous ne connaissez pas Les Gras ? La Madeleine Proust ? Cette vieille Comtoise qui soliloque toute la journée dans sa cuisine en disant des vérités premières. "Quand on voit c'qu'on voit, pis qu'on entend c'qu'on entend, on s'dit qu'y vaut mieux penser c'qu'on pense et pis rien dire".
Bon, il faut l'avouer, Les Gras est un village sans grâce et sans caractère mais après une rude montée, on se retrouve dans les "alpages", et là, c'est l'Eden. Je pense que Dieu a créé le Jura le dimanche, parce qu'il s'ennuyait pendant son jour de repos et qu'il voulait mettre une touche finale parfaite à son monde. Des prés vert printemps parfaitement fauchés, au fond, des sapins, au premier plan, des vaches sonnantes, une petite route qui serpente à l'infini au milieu des collines ondulantes, une maison rustique par-ci par-là. Rien qui offense l'oeil, que de la beauté, du silence et de l'air pur. On n'est pas bien, là ?
Rien qui n’offense l’œil, sauf que ce bruit? ce grincement ? ces gémissements étouffés ... Ah Valentin et Chantal... qui n’offense l’œil, mais pas l’ouïe...
RépondreSupprimerDieu a fait çà un Dimanche, après la la messe constatant que les fidèles étaient peu nombreux, il c'est dit au lieu d'être là pour rien je vais faire qqchose d'utile. c'est la seul fois que Dieu JURA...
Si quelqu'un connais st Pierre, pourrai dire un mot pour moi, car je pense que je serai mal accueilli au ciel.
Charlemagne
Ça y est, voilà que la fièvre te reprend ! Un petit enveloppement glacé, peut-être ?
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RépondreSupprimerChantal
RépondreSupprimerJe te demande pardon pour le premier commentaire.
Mais sur cette belle photo que tu as prises. Je voyais la scène au fur et à mesure que je l’écrivais. Ah ce que j'ai rit.
T'es pansements ont -ils tenu.
Comment vont pieds et fessier?
Bien amicalement
Charlemagne
Tout va mieux, merci ! Et je suis contente de provoquer une telle joie !
Supprimer"Quand on voit c'qu'on voit, pis qu'on entend c'qu'on entend, on s'dit qu'y vaut mieux penser c'qu'on pense et pis rien dire".
RépondreSupprimerJ'en fais ma devise.
Bravo ! Je t'apprendrai l'accent qui va avec !
SupprimerEn recherchant j'ai trouvé celle là que j'adorrrrrrrrrre:
RépondreSupprimerAh mais, sa femme la Thérèse disait tout le temps « quand l'un de nous deux mourra, je serai inconsolable ! »
Excellente, et bien cruelle, comme je les aime...
Supprimerla côte en vaux la peine c'est le paradis !!! tu t'es donc retrouvée seule sur ces vallons !incroyable ! air pur, calme, verdure , même pas de pluie , soleil doux , tu as dû être tentée de ne pas en redescendre .... mais Valentin ,lui, n'avait pas que ça à faire il doit consommer du bitume . roulez bien tous les deux , sans oublier la petite bière de temps en temps , tu semble la négliger ces temps ci .... mimisss
RépondreSupprimerJ'avais juste envie de me coucher dans l'herbe et de dormir quelques semaines. Rassure-toi, je n'oublie pas la bière !
SupprimerPerdue au milieu des sapins du Velay avec quelques minutes de connexion inattendues juste pour faire une incursion dans le blog et vous souhaiter encore et toujours plus de courage et d'énergie dans les montées et descentes autant que sur le plat à perte de vue....
RépondreSupprimerToujours en vadrouille, Mary Chantal, bravo !
SupprimerLe courage et l'énergie sont toujours là, surtout depuis que je suis dans mon "paîs".