4 août - Launois sur Vence - Stenay
La matinée se passe à vaincre haut la main les "crêtes ardennaises", une succession de côtes et de descentes pentues, mais assez courtes, genre Stracciatella de Carte d'Or. J'ai développé une technique imparable : sitôt arrivée en haut de la côte, je passe en 3eme plateau, je descends à toute allure, puis sur ma lancée, 2eme puis 1er plateau, puis si nécessaire, je descends tous les pignons du 1er plateau et je suis arrivée en haut !
À ne pratiquer que par temps sec, sur un bon revêtement et sur une route sans virage, évidemment.
L'après midi, c'est une autre chanson. Les côtes sont interminables et il y a beaucoup de virages. Cette région est très spéciale : dans les régions normales, les routes sont dans les vallées ou à flanc de colline. Ici, elles prennent chaque pli de terrain TRANSVERSALE MENT.
Bref, je monte beaucoup à pied, et passe notamment à côté du Ravin aux morts, où un grand nombre de Français se sont fait bombarder en mai 1940.
Je redescends à toute allure vers mon rendez-vous avec Sarah pour un verre pépère sur le port de Stenay au soleil couchant, puis un dîner fin au-delà de Montmédy. Je n'étais pas montée en voiture depuis St Floxel et un petit 60 km/h me terrifie. Comme on change vite de rythme !
De la stratégie et du courage a revendre les sirènes ne sont des humains comme les autres, surnaturelle elle est !
RépondreSupprimerChantal comment se comportent les automobilistes en montagne avec les cyclos. La circulation est-elle dense?
D'abord, mon cher Charlemagne, je ne suis pas encore en montagne, c'est de la petite bière, de la gnognotte à côté de ce qui m'attend.
RépondreSupprimerTout dépend si la route est droite : une fois les bornes franchies, y'a plus de limites. Et le bruit qui vous fracassée les oreilles, même avec les écouteurs. Mais je dois dire que ces derniers temps, j'ai eu de la chance, les routes étaient assez calmes, même en ville.